Vous avez envie de faire votre propre jardin potager cette année?
Voici 7 conseils pour bien vous lancer et éviter quelques erreurs assez fréquentes quand on commence à jardiner.
Surtout, ne vous prenez pas trop la tête et ne vous découragez pas si les choses ne vont pas comme vous le souhaiteriez la première année.
Faire un jardin est une aventure.
On expérimente. On fait des essais. Et aussi parfois des petites erreurs. Ça fait partie de la game.
Ce n’est pas grave si ce n’est pas parfait.
On fera mieux l’an prochain!
Et il ne faut pas oublier que c’est Dame Nature qui a le dernier mot. Même avec beaucoup d’expérience, il y a certains facteurs qu’on ne peut pas contrôler.
On prend ce que le jardin veut bien nous offrir.
Dans la joie et la gratitude.
Reste que faire un jardin, c’est quand même moins compliqué qu’il n’y parait.
Alors, on se lance?
1. Choisir le bon emplacement
Choisir le bon emplacement pour faire votre jardin est une étape importante à ne pas négliger.
Idéalement, on choisit un emplacement très ensoleillé.
Si on peut, on choisit l’emplacement qui bénéficie du plus grand nombre d’heures d’ensoleillement au cours de la journée.
Votre potager a besoin de plusieurs heures d’ensoleillement DIRECT.
Donc, lorsqu’on choisit l’emplacement, il est nécessaire d’observer l’environnement autour et d’identifier ce qui pourrait venir obstruer ou limiter cet ensoleillement. On peut penser à des arbres, une haie de cèdres, un toit ou une autre immobilisation.
L’endroit idéal sera celui qui est le plus ensoleillé et le plus dégagé pendant la plus longue période de temps.
Enfin, dans le choix de l’emplacement, il faut aussi tenir compte d’autres facteurs: la présence possible d’animaux, la proximité avec une zone de jeu pour les enfants (un ballon de soccer peut faire beaucoup de ravages), les éclaboussures qui peuvent provenir de la piscine et j’en passe.
Une bonne analyse de votre environnement est donc incontournable. Et comme rien n’est parfait, il se peut que vous choisissiez tout simplement le moins mauvais des emplacements. Et c’est bien correct.
2. Avoir une bonne terre pour le potager
La qualité de la terre de votre potager mérite aussi toute votre attention.
Plus votre terre sera riche et de qualité, plus la récolte sera bonne.
Ne faites surtout pas l’erreur d’utiliser de la terre noire. Souvent identifiée comme de la terre à jardin sur les emballages et dans certains commerces, elle peut être bonne pour mettre aux pieds de vos arbustes ou dans votre parterre de fleurs, mais elle n’est pas suffisamment riche pour favoriser une croissance optimale de vos plants de fruits et de légumes.
La terre «3 dans 1» ou «4 dans 1» est généralement une bonne option.
La terre enrichie de compost aussi.
Vous pouvez aussi ajouter votre propre compost à votre terre de jardin.
D’ailleurs, il est bon de noter qu’on ne recommence pas notre jardin à zéro chaque année. Des ajustements au sol existant de notre jardin peuvent cependant être à faire.
Souvent, il sera utile de rajouter de la terre pour en avoir une épaisseur suffisante pour tous vos plants et semailles. On va aussi y ajouter des nutriments. En fait, l’ajout de fumier ou de compost chaque année est selon moi une très bonne pratique.
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3. Semer ce que vous aimez
Une erreur assez fréquente quand on prépare son premier jardin est de choisir certaines semences ou certains plants de légumes, de fruits ou de fines herbes qu’on ne consomme pas ou pratiquement pas.
Même s’il peut être chouette de regarder pousser des pommes de salade, si vous n’en mangez pas ou trop peu, il est préférable de mettre vos énergies sur d’autres produits que vous appréciez et que vous ou des membres de votre famille allez consommer.
Il est possible de cultiver une grande variété de légumes et plusieurs sortes de fruits et de fines herbes.
Choisissez ce que vous aimez.
4. Choisir des légumes simples à cultiver
Une fois que vous avez choisi ce que vous aimeriez cultiver en fonction de vos goûts et de vos habitudes alimentaires, il est utile de s’assurer que vos choix sont des aliments simples à cultiver. Surtout pour la première année.
Faites-vous un peu la main avec des légumes, des fruits et des fines herbes qui poussent facilement et qui ne sont pas trop capricieux.
Par exemple, on peut commencer avec quelques plants de tomates assez classiques, des concombres, de la laitue et semer aussi des haricots. Si de tels fruits et légumes nous plaisent, bien sûr. Ceci n’est qu’un exemple.
Il sera toujours temps de mettre plus de variété dans votre jardin dans le futur et de faire des ajustements.
Vos premières expériences vous serviront grandement.
C’est d’ailleurs un des plaisirs du jardinage que d’essayer de nouvelles cultures et de se mettre au défi avec des choix moins communs ou plus complexes.
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5. Prévoir suffisamment d’espace pour chaque plant
Il est important de prévoir suffisamment d’espace pour chaque plant. L’espace qu’on doit prévoir est l’espace dont le plant aura besoin quand il sera mature.
Une erreur commune que font les débutants mais aussi les jardiniers plus expérimentés est de surcharger le jardin.
Les graines à semer et les plants à transplanter sont petits et il est difficile de concevoir l’espace dont ils auront réellement besoin pour venir à maturité dans de bonnes conditions.
La tendance naturelle et souvent observée est de ne pas respecter les distances prescrites entre les différentes graines et les différents plants. D’en mettre tout simplement trop. Et d’ainsi nuire à la croissance des légumes de notre jardin.
À cet égard, faire un plan de votre jardin peut être utile.
Faire un plan de jardin permet de décider ce que l’on plante et à quel endroit en fonction de l’espace disponible et de l’espace requis par chacun de nos choix.
Cette dernière information apparait clairement sur les sachets de semences. Elle est habituellement également fournie avec les plants achetés dans une jardinerie ou en magasin.
Le plan de votre jardin n’est pas un outil rigide. C’est en somme une ébauche de votre projet de jardin qui vous sert à vérifier si c’est réaliste. Vous pouvez aussi en discuter avec des jardiniers un peu plus expérimentés.
6. Entretenir son jardin
Bien entretenir son jardin, cela implique d’abord et avant tout d’arroser ses plants suffisamment et de façon régulière. Mais pas nécessairement tous les jours.
En fait, l’arrosage est appelé à varier en fonction de la température, des précipitations, de l’emplacement de votre jardin, ce ce que vous cultivez, etc. On fait de son mieux et on s’ajuste selon nos constats.
Quand on commence, deux erreurs sont assez courantes:
- arroser trop de peur de ne pas arroser assez
- ne pas arroser assez parce qu’on oublie, qu’on reporte au lendemain, qu’on manque de constance. En pleine canicule, ça pardonne moins.
À cet effet, il peut être utile de prévoir de l’aide quand vous vous absentez de la maison ou quand vous prenez des vacances prolongées.
Il est dommage de perdre des plants parce qu’ils n’ont pas été suffisamment arrosés, mais ce sont des choses qui peuvent arriver.
Enfin, il est à noter que l’entretien du jardin implique aussi d’autres petites tâches comme le désherbage, le binage et l’éclaircissement des plants, lorsque c’est nécessaire.
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7. Acheter des plants ou faire ses propres semis
Enfin, vous vous demandez si vous devriez acheter des plants ou faire vos propres semis? Ou un peu des deux? Il y a plusieurs possibilités.
Souvent, lorsqu’il s’agit d’un premier jardin, les gens vont pencher plus naturellement vers l’achat de plants.
C’est plus simple de transplanter des plants déjà prêts au jardin.
Par ailleurs, certaines graines sont semées directement au jardin. Il n’y a donc pas d’étapes préliminaires, de préparation de semis ou de plants à acheter.
On pense ici aux carottes, aux pommes de terre, aux betteraves et à certains autres légumes de terre. Généralement, les graines de haricots sont aussi semées directement dans le potager.
Pour d’autres fruits et légumes, il est nécessaire d’avoir un plant à semer au jardin. Donc, un plant acheté ou un plant qui résulte de nos semis.
À titre d’exemple, il est peu probable qu’une graine de tomate ou de poivron semée directement au jardin se transforme en un plant qui sera mature et abondant à la saison des récoltes. Au Québec du moins, le climat n’est pas favorable à cela.
Si vous décidez de faire vos propres semis, vous devez débuter le processus environ deux mois (pour la plupart des semences) avant le dernier gel prévu dans votre région.
Une fois le dernier gel passé, la plupart de vos plants pourront être transplantés dans votre jardin.
On veut donc qu’ils soient prêts à ce moment pour profiter pleinement des conditions optimales qu’offre notre jardin extérieur.
J’espère que ces conseils vous aideront à vous lancer sereinement dans l’aventure du jardinage et à y trouver du plaisir.
Vous avez des questions ? N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires.
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Article publié le 8 février 2022
Dernière mise à jour le 27 février 2023
De très bons conseils! Tu as tellement raison pour le choix de ce qu’on veut récolter… je te dirais qu’à la troisième année, on sait exactement ce que l’on veut faire pousser parce qu’on sait qu’on va l’utiliser. Rien ne nous empêche, par contre, d’expérimenter quelque chose de nouveau à chaque année.
Merci Josée. Tout à fait d’accord 🙂 À bientôt.