Entrepreneur … Webpreneur ? Solopreneur ? Infopreneur ? Slowpreneur ?
Je vous propose ici un petit lexique avec les définitions de tous les «preneurs» qu’on retrouve ici et là sur le web.
Parfois, la signification nous semble évidente, mais parfois, l’expression utilisée peut nous laisser un peu perplexe. Ou encore avoir un sens légèrement différent de ce que nous pouvions supposer.
D’ailleurs, il y en a sûrement d’autres «preneurs» que je ne connais tout simplement pas. N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. Je m’en servirai pour bonifier ce lexique. Je vais tenter de le mettre à jour au fur et à mesure de mes découvertes et des vôtres.
Alors voici mon petit lexique.
À noter que j’explique chacun des termes sans nécessairement me coller à la définition du dictionnaire s’il en existe une. En fait, je vous explique les concepts tels que je les comprends et le plus souvent, dans mes mots.
Aussi, certaines expressions peuvent avoir été officialisées en anglais ou encore être reconnues dans l’usage en France, et que ce ne soit pas encore le cas ici, au Québec.
Enfin, vous réaliserez rapidement qu’on peut porter le chapeau de plusieurs types de «preneurs». Évidemment, ça ne pose aucun problème !
Le but ici est de s’éduquer un peu et de mieux comprendre les expressions utilisées, qui sont de plus en plus nombreuses, avec l’arrivée de plusieurs nouveaux métiers sur le web.
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Qu’est-ce qu’un entrepreneur ?
Tout d’abord et avant de rentrer dans les distinctions entre les types d’entrepreneurs, il peut être utile de se rappeler ce qu’est un entrepreneur.
Premièrement, précisons que ce terme est largement utilisé dans l’industrie de la construction.
Deuxièmement, en droit, un entrepreneur est celui qui se charge de l’exécution d’un contrat d’entreprise.
Ce n’est pas à ces deux définitions que nous nous attardons pour les fins de cet article.
L’entrepreneur au sens où on l’entend ici, est d’abord et avant tout, un chef d’entreprise. Le chef de son entreprise.
Pour reprendre la définition pertinente du Dico en ligne Le Robert, c’est une «personne qui dirige une entreprise pour son compte».
Au Québec, l’expression «travailleur autonome» est souvent utilisée pour désigner une personne qui œuvre de façon indépendante et qui n’est subordonnée à personne dans le cadre de son travail.
Un non-salarié est donc en principe un entrepreneur, si petite l’entreprise soit-elle. Un travailleur autonome est un entrepreneur.
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Petit lexique des différents types d’entrepreneurs
Rentrons maintenant dans le vif du sujet.
Le webpreneur
Le webpreneur est une personne qui exploite une entreprise en ligne, peu importe laquelle.
C’est donc un entrepreneur qui a créé une entreprise sur internet, avec pour objectif de générer des revenus sur le web.
Le blogpreneur
Il s’agit d’un entrepreneur dont la principale activité est d’opérer un blog professionnel sur le web. Nous parlons de ce fait d’une personne qui exploite un blog comme une entreprise et non à des fins récréatives.
C’est un blogueur ET un entrepreneur.
L’expression «blogpreneur» est couramment utilisée par les Américains. On l’entend et on la voit de plus en plus aussi sur le web francophone.
L’infopreneur
L’infopreneur est un entrepreneur qui met à profit son savoir et son expérience personnelle pour vendre de l’information sur le web.
C’est donc un entrepreneur qui vend du contenu sur internet.
Il ne propose pas de produits physiques ou de biens matériels.
Il peut s’agir de vendre des formations en ligne, du coaching, des conseils, des vidéos ou encore des guides, outils ou livres numériques. Donc, on parle ici de produits qui peuvent être consultés ou téléchargés sur internet. Il peut aussi s’agir de services qui peuvent être offerts directement en ligne.
Souvent, on va considérer le blogueur professionnel comme un infopreneur, surtout si son activité sur son blog fait en sorte qu’il puisse vendre un produit ou un service.
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Le solopreneur
Il s’agit d’un entrepreneur qui fait le choix de créer et de gérer seul son entreprise. Donc, en principe, il n’a ni employé ni associé.
Il crée et développe son entreprise de façon à pouvoir s’occuper de tout lui-même. S’il a besoin d’aide, il retient les services de tiers. Ainsi, il peut lui arriver de faire appel à des sous-traitants, mais l’embauche d’employés ne fait pas partie de son plan de match.
Les opportunités liées à l’entrepreneuriat en ligne rendent plus facilement possible le solopreneuriat. On commence à attendre parler des solopreneurs et on en entendra parler encore plus au cours des années à venir.
Le slowpreneur
Il n’existe encore aucune définition formelle de ce terme, mais voici la définition qui est proposée sur le site web slowpreneurs.com :
«Un slowpreneur est un entrepreneur qui choisit d’apporter une contribution positive et durable au monde par les affaires, sans gaspiller son énergie, sa santé, l’environnement, ni faire de compromis sur sa vie».
Ainsi, un slowpreneur est une personne qui va adapter son entreprise pour que son aventure entrepreneuriale corresponde à ses valeurs et ses choix.
Le concept implique nécessairement que le slowpreneur a une approche différente de la gestion du temps, de l’énergie et de l’argent.
En gros, un slowpreneur est un entrepreneur qui fait en sorte d’avoir une qualité de vie «malgré» son statut d’entrepreneur et dans le respect de ses valeurs.
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Le multipreneur
Le multipreneur est un entrepreneur qui a créé et dirige plus d’une entreprise, ses entreprises. Il peut s’agir d’entreprises dans des secteurs d’activités différents. Ou non.
C’est un concept dont on entend encore peu parler, mais qui existe depuis toujours.
Les multipreneurs se multiplient aussi avec les possibilités croissantes qu’offre l’entrepreneuriat en ligne.
Le futurpreneur
Ce terme est utilisé pour désigner les entrepreneurs en devenir.
On le verra dans certains contextes, comme dans le cadre du recrutement de nouveaux entrepreneurs, lorsqu’on s’adresse à la relève ou que l’on traite de programmes d’entreprises en démarrage.
Le micro-entrepreneur/l’auto-entrepreneur
Il s’agit de deux expressions utilisées fréquemment chez nos cousins français.
Je ne crois pas que ces termes aient un usage ici au Québec.
Comme il semble s’agir principalement de notions pertinentes aux fins du statut légal et du statut fiscal d’une entreprise en France, je ne m’avancerai pas plus sur les notions de microentreprise ou d’autoentreprise.
Cela dit, j’en comprends que le micropreneur (ou l’autopreneur) est un entrepreneur qui a créé une très petite activité et qui a peu ou pas d’employés.
Voilà, je crois que ça fait le tour pour le moment en ce qui me concerne.
Et vous, connaissez-vous d’autres types de «preneurs»?
N’hésitez pas à m’en faire part pour que les ajoutent à ce petit lexique des différents types d’entrepreneurs des temps modernes.
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Article publié le 14 octobre 2021
Mise à jour le 15 mars 2024
Merci pour la mention ! On pourrait dire aussi que Slowpreneuriat est une approche qui permet de célébrer le vivant en entreprenant. Une belle façon de se réconcilier avec l’entrepreneuriat.
Bonjour Émilie,
Tout le plaisir est pour moi. J’adore votre définition du Slowpreneuriat. Longue vie à votre organisation.
Au plaisir!
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